L’Algérie achète 18 Sukhois

» en remplacement des MIG-25 actuellement en fin de vie. Elle serait également en négociation pour l’achat de Su-34, selon le site Menadefense. L’ambassade d’Algérie à Moscou s’est refusée de commenter cette information. C’est ce qu’a annoncé, le 22 août au soir, le site algérien d’informations militaires Menadefense. Contactée par Sputnik, l’ambassade d’Algérie à Moscou a refusé de commenter cette information. «Sans le nommer pour des raisons contractuelles, ce client serait l’Algérie, qui explore la piste du Su-35 depuis une dizaine d’années», a affirmé Menadefense. Selon la même source, ces intercepteurs sont destinés au Commandement des forces de défense aérienne du territoire (CFDAT). ] de Su-35», a-t-elle indiqué. En conclusion, Menadefense souligne que «la version algérienne, nommée Su-35 Dz, sera semblable à celle du modèle indonésien», en ajoutant que l’ANP menait d’autres négociations avec son partenaire russe pour «l’achat de Su-34 ou d’une version spécifique du Su-32». ’un radar AESA Irbis-E et pouvant transporter 8 tonnes d’armements divers sur 12 points d’emport. Pour rappel, le site Menadefense indiquait dans son édition du 6 février 2016 qu’un «chasseur Su-35 a effectué une série de tests en Algérie durant la semaine écoulée». «Cette batterie de tests a englobé les segments pilotage, radar et armement. Ces appareils disposent notamment d’un système avancé de contrôle des informations, ainsi que d’un moteur avec système d’allumage plasma. Le Su-35S est en outre capable d’atteindre une vitesse supersonique sans utiliser de postcombustion.

Le commandant Roman Filipov, élevé au rang de Héros de Russie, qui était aux commandes du Su-25 Frogfoot s’est fait piéger en descendant trop bas. Bien qu’il y ait encore des incertitudes sur le modèle précis d’armement utilisé par ses adversaires, une chose est sûre, le type de missile sol-air portable qui l’a abattu a une portée maximale de 5.000 mètres. Le pilote russe volait logiquement en-dessous de cette limite fatale. Autre question que se posent les militaires russes : pourquoi le système de contre-mesures électroniques embarqué, qui comprend des détecteurs de menaces et des leurres infrarouges, n’a pas protégé l’avion efficacement ? La première tient à sa conception. L’avion, conçu pour être maniable, est optimisé pour évoluer au plus près des combats afin d’appuyer les troupes au sol. Il est lourd et lent du fait de son blindage. Il est donc fortement exposé aux armes sol-air adverses. Les soviétiques ont ainsi perdu de nombreux Su-25 en Afghanistan où il a subi l’épreuve du feu des les années 80. Plusieurs avions de pré-série ont été abattus par des missiles Stinger livrés par la CIA aux Moudjahidines. New Delhi expliquait toutefois que les réunions entre l’Inde et Dassault Aviation se poursuivaient. Ces appareils ainsi que les systèmes associés et les armements devront être livrés « dans la même configuration » que celle exigée dans le cadre du contrat M-MRCA, qui a été annulé par New Delhi. Les appareils avaient été testés et approuvés par l’armée de l’air indienne. En revanche, le ministère a demandé à ce que la France garde une responsabilité dans la maintenance des appareils beaucoup plus longue que dans M-MRCA. Le Rafale « se rapproche » de son premier contrat en Inde, avait par ailleurs assuré début novembre le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Eric Trappier. « Je pense que nous nous rapprochons du but avec un premier contrat pour 36 avions. Ça donnera lieu très certainement à d’autres après ». Le Premier ministre indien avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault « sur étagère », soit prêts à voler. Ces avions de combat seront utiles pour protéger l’espace aérien indien. Car lors de ces trois dernières années (de 2013 à fin novembre 2015), l’Inde a comptabilisé 32 violations au total de son espace aérien par des avions de pays étrangers. En outre, durant les dix dernières années entre 2003 et 2013, l’armée de l’air indienne (Indian Air Force ou IAF), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21, selon le ministère de la défense indien. L’IAF dispose encore d’une flotte de 254 MiG-21 en service, qui vont progressivement être retirés des bases aériennes, notamment les MiG-21 T-77.

Le virage de Cessna

Peu de versions furent finalement disponibles : le Cessna 152 de base fut construit à 6628 exemplaires. 6/-3 g. Le Cessna 152T n’est pas une version à part entière, mais un Cessna 152 doté d’un kit pour l’entraînement. Reims Aviation le produisit également sous licence, avec 552 F152 et 89 FA152. Le 24 mai 2001, un Cessna 152 piloté par un élève libanais et violant l’espace aérien israélien fut abattu par un AH-64. C’est l’unique cas connu de victoire air-air obtenue au moyen d’un AGM-114 Hellfire. 7584 exemplaires furent construits de 1977 à 1985, pour l’essentiel à Wichita. Il a équipé nombre d’aéroclubs et y est très populaire. Il a également été vendu à des forces aériennes dont celle du Bangladesh (4 exemplaires achetés en 1982), du Botswana (2 A152), du Gabon (un F152) et du Lesotho (un A152). Ce n’est qu’en 2007 que Cessna lança son successeur, le Cessna 162 Skycatcher. Cette annonce remet en cause l’accord négocié par le précédent gouvernement UPA (une coalition entre le parti du Congrès et d’autres partis) en 2008 et qui proposait l’achat de 126 avions Rafale pour 20 milliards de dollars. Le gouvernement Modi avait jugé cet accord trop cher, d’une durée trop longue (plus de 10 ans) et limitant ainsi les plans de modernisation de l’armée indienne. L’acquisition à court terme de ces avions était aussi liée à la nécessité de rapidement remplacer une flotte de combat vieillissante et en sous-effectif. ’il n’y ait pas de réel transfert de technologie compris dans l’accord. Une préférence du privé au public ? L’ancien accord prévoyait que le partenaire principal soit l’entreprise publique Hindustan Aeronotics Limited (HAL) qui possède une importante expertise dans l’industrie des avions de combat depuis l’Indépendance. Cette préférence du privé au public, couplée à la question de la compétence, ont suffi pour jeter la suspicion sur l’aval donné à ce choix.

Dassault vient de remporter l’appel d’offres lancé par l’Inde pour la vente de 126 avions de combat. Le contrat est estimé à une dizaine de milliards d’euros. La décision ne sera pas annoncée par New Delhi avant la fin du mois de mars. Un succès qui survient au bon moment pour l’avionneur. Jusqu’ici aucun client étranger ne s’était porté acquéreur de ses Rafale. Il y a presque deux mois, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, en était même arrivé à envisager l’arrêt de la production. Le Rafale venait de subir un revers en Suisse : c’était le Gripen, l’avion du groupe Saab qui avait été choisi au détriment de celui de Dassault. Le Brésil avait déjà fait le même choix, après avoir envisagé de choisir le Rafale. Mi-novembre, les Émirats arabes ont pour leur part décidé de mettre en concurrence le Rafale avec l’Eurofighter Typhoon, fabriqué par un consortium européen. « Le Rafale qui est vendu actuellement est extrêmement polyvalent. Il dispose de capacités air-air et air-sol, alors que l’Eurofighter, par exemple, n’a que la capacité air-air. Le 23 septembre 2016, la France vendait 36 avions de chasse Rafale à l’Inde, pour environ 8 milliards d’euros. Après des années de négociations, il s’agissait du plus gros contrat à l’export signé par Dassault. Une cérémonie à New Delhi officialisait ce contrat, en présence du ministre de la défense du président Hollande, Jean-Yves Le Drian, dépêché spécialement sur place et son homologue indien Manohar Parrikar, représentant le premier ministre indien Narendra Modi. En France, industriels et sous-traitants de l’aéronautique exultaient. L’ex-président français François Hollande a ravivé cette polémique, vendredi 21 septembre, en déclarant au site Mediapart que la France n’avait « pas eu le choix » du partenaire indien du constructeur Dassault. « Nous n’avions pas notre mot à dire à ce sujet », a déclaré François Hollande à Mediapart. « C’est le gouvernement indien qui a proposé ce groupe de services et Dassault qui a négocié avec Ambani. Nous n’avons pas eu le choix, nous avons pris l’interlocuteur qui nous a été donné », a insisté l’ex-chef de l’État français. Reliance Group, a partiellement financé en 2016 un film de la compagne de l’ex-président Julie Gayet.