Trump Obtient Gain De Cause Sur Le Prix Du F-35 De Lockheed Martin

L’avion de combat furtif américain F-35 sera désormais facturé par son constructeur Lockheed Martin « moins de 100 millions de dollars » par appareil. Le prix exact n’est pas communiqué mais cette estimation est valable pour les F-35A à décollage et atterrissage classique qui seront livrés à partir de 2018, dans le dixième lot de ce contrat d’armement considéré comme le plus cher de l’histoire militaire.

Début janvier, Donald Trump avait dénoncé le prix « hors de contrôle » de cet avion ultra-sophistiqué, dont le développement a été marqué par d’innombrables dérapages de coûts et retards de calendrier. Selon le Pentagone, le nouveau prix du F-35A représente une baisse de 7% sur le tarif précédent. Toutes versions confondues, les baisses de prix représentent une économie totale de « 728 millions de dollars », selon le Pentagone.

C’est « une nouvelle victoire du président (Trump) au profit du contribuable américain », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer devant la presse. Le montant exact des économies liées à l’influence du nouveau président américain n’est toutefois pas connu, puisque le prix du F-35 est de toute façon destiné à descendre au fur et à mesure que le programme avance.

En-dessous des 85 millions de dollars

L’année dernière, bien avant l’élection de Donald Trump, le général Chris Bogdan, qui dirige le programme F-35 pour le département de la Défense américain, avait estimé que le prix de l’appareil pourrait passer en-dessous des 85 millions de dollars en 2019, dans sa version classique.

Le lot 10 représente 90 avions au total. Près de 3.000 devront être produits pour les États-Unis et les autres nations clientes. Au total, près de 200 avions F-35 ont déjà été livrés à huit pays différents.

Outre le F-35A, qui représente la majeure partie des avions commandés, Lockheed produit aussi un F-35B à atterrissage vertical et décollage court, et un F-35C pour l’aéronavale. Ces deux versions sont plus chères.

Comité De Soutien Concorde D’avril 1974

Le plus remarquable, le plus fin et sans aucun doute le plus beau des avions de ligne à hélices fut le Lockheed Constellation, qui servit dans la plupart des grandes compagnies aériennes du monde.

Le projet du Constellation naquit en juin 1939, lorsque Howard Hughes et Jack Frye, les principaux responsables de la compagnie TWA, consultèrent le bureau d’études de Lockheed, auquel ils soumirent l’idée de développer un grand quadrimoteur de transport commercial destiné à servir sur les lignes transcontinentales américaines. Le prototype de l’appareil, caractérisé par quatre moteurs Wright de 2 200 ch, équipés d’hélices Hamilton Hydromatic, un fuselage à l’aérodynamique parfaitement étudiée, un empennage tridérive et un train d’atterrissage tricycle à la configuration étonnamment moderne, n’effectua son premier vol qu’en janvier 1943, l’entrée en guerre des Etats-Unis, un peu plus d’un an auparavant, ayant freiné de façon considérable sa réalisation. Comme l’aviation militaire américaine faisait alors feu de tout bois, l’appareil fut réquisitionné afin d’assurer des missions de transport de troupes. le véritable rôle d’Howard Hughes

Dès que les hostilités s’achevèrent, les 15 Constellation en service dans l’US Army Air Force revinrent à des activités beaucoup plus pacifiques. La compagnie Lockheed, voyant déjà beaucoup plus loin, investit alors des sommes très élevées pour produire l’avion en série, assurée qu’elle était d’une commande de près de 100 exemplaires provenant de diverses compagnies.

En décembre 1945, le premier Constellation livré à TWA accomplit un vol exploratoire de Washington à Paris, via Gander et Shannon, puis, en février 1946, un appareil du même type, baptisé Star of Paris, entreprit la première liaison commerciale en direction de la capitale française. Aussi intéressantes qu’elles fussent, les performances du Constellation, dont la production porta sur un certain nombre de versions sans cesse plus améliorées, ne permettaient pourtant pas de traverser l’Atlantique d’une seule traite. Par ailleurs, les quadrimoteurs du même type, exploités sur les lignes du Pacifique, étaient, eux aussi, contraints à des escales, à Hawaii, à Wake et à Guam. Pour cette raison, les dirigeants de Lockheed étudièrent avec attention un projet visant à construire un modèle du Constellation aux capacités plus importantes.

La démarche entreprise en ce sens aboutit au développement du modèle L.1049 Super-Constellation, dont les principales caractéristiques résidaient dans des dimensions supérieures, des réservoirs de carburant supplémentaires installés aux extrémités des ailes et, surtout, des moteurs faisant appel à la technologie nouvelle du turbocompound et une capacité de 89 passagers pour la version la plus évoluée. Avec le Super-G-Constellation, qui vola en décembre 1954, la firme Lockheed parvint à réaliser un rêve qu’elle caressait depuis fort longtemps : accomplir pour la première fois des liaisons transatlantiques sans escale de l’ouest vers l’est, où les avions sont favorisés par les vents. Dans une ultime tentative, l’avionneur américain s’employa à accroître la distance franchissable de son quadrimoteur, dont, en 1956, il extrapola le Starliner. Cette fois, le succès se trouvait à portée de main, puisque cette magnifique machine volante était capable de franchir l’immense fossé séparant le Nouveau Monde de l’Ancien sans aucune difficulté.

L’Équipage technique

Quatre hommes prenaient place dans le poste, tout d’abord et très classiquement le pilote à gauche et le copilote à ses côtés, séparés par une console centrale recevant les manettes de gaz et le système de pilotage automatique.

Un « radio » et ses appareillages était placé à gauche, juste derrière le pilote et tourné vers l’arrière.

La véritable innovation du Constellation était la présence d’un « ingénieur de vol » (flight engineer, mécanicien navigant), assis juste derrière le copilote, face vers la droite, et au poste duquel une partie des instruments de vol, et tout particulièrement ceux concernant les moteurs, avait été reportée. Assis près de la porte d’accès au cockpit munie d’un hublot, il avait, grâce à cette situation « stratégique », une vue directe sur le moteur n°3, celui précisément qui était mis en route en premier.

Derrière le poste de pilotage, séparé par une nouvelle cloison et un couloir central, se trouvait un compartiment destiné au navigateur (à gauche) et à un poste de repos équipage (à droite).

Sur les Constellation, le mécanicien navigant « Ingénieur de vol », avait une très grande importance. Il avait la charge de tous les systèmes, le contrôle de toutes les manettes, sauf les contacts magnétos. Au démarrage, le pilote mettait les contacts magnétos lorsque le mécano avait fait tourner le moteur et compter six pales d’hélices (Deux tours).

En vol, le mécano contrôlait les moteurs – 144 étincelles de bougies à vérifier sur le « Spark Analyzer » -, le réchauffage carbu, le pas des hélices, la pressurisation, la génération électrique, la génération hydraulique, etc. et, en plus, il était aussi qualifié comme pilote. Franchement, des trois membres d’équipage, c’était le mécano qui avait le plus de boulot ; de plus il devait posséder des connaissances beaucoup plus approfondies sur les systèmes de l’avion que les autres membres de l’équipage.